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Motion 66: The Housing Crisis


For immediate release February 10, 2020


MP Paul Manly calls on government to declare housing and homelessness national crises, clamp down on commodification of housing market

NANAIMO, B.C. - Member of Parliament for Nanaimo-Ladysmith Paul Manly is calling on the government to pass his motion to declare housing unaffordability a national crisis and to clamp down on the financialization and commodification of the housing market. “While Canadians are struggling to make ends meet during the pandemic, house prices are reaching new highs and more people are on the edge of becoming homeless. If this continues unchecked, we will miss our chance at a just recovery from COVID-19,” said Manly. “The goal of Canadian housing policy should be to provide safe homes for everyone who lives here - not to drive a profit for wealthy corporations and provide a haven for money laundering. We’ve seen the consequences that an out-of-control housing market has on cities like Vancouver and Toronto. It means fewer opportunities for locals, a worsening homelessness crisis and deepening inequality. Now the crisis has spread, including to my community of Nanaimo-Ladysmith, and it shows no signs of stopping. “The government needs to recognize that housing affordability and homelessness are twin national crises and take urgent action to clamp down on the financialization and commodification of our housing market.” Member of Parliament for Fredericton, Jenica Atwin, is seeing similar trends in New Brunswick. "The population of individuals experiencing housing insecurity and homelessness in Fredericton has grown this year due to the overlapping challenges facing Canadians: financial insecurity and job loss through the pandemic, and rapid changes in the housing and construction markets driven by interprovincial migration to smaller, safer cities. There are very few tenant protections in New Brunswick, meaning many of my constituents are even more vulnerable to predatory behaviours in the housing market,” said Atwin. “We need federal leadership to recognize housing as a human right and to look out for those most in need." Manly has given notice of his private member’s motion to declare housing affordability a national crisis on the House of Commons order papers. In addition to the declaration of the crisis, it calls on the government to update the definition of affordable housing, remove tax exemptions for real estate investment trusts that are not being used to protect affordable housing units, do more to crack down on foreign ownership of real estate and money laundering, and to protect affordable housing units. “As we begin our recovery from COVID-19, we must recognize that simply pumping money into the housing market is not a sound economic strategy. While an out-of-control housing market might help drive GDP growth that the government loves to tout, it creates a host of other problems as people struggle to save for their futures and meet their basic needs. We need a recovery that creates opportunity and makes life better for all.”


 

Pour publication immédiate Le 10 février 2020


Le député Paul Manly demande au gouvernement de déclarer les crises nationales du logement et de l’itinérance et de mettre un terme à la marchandisation du marché du logement


NANAIMO (C.-B.) — Le député de Nanaimo-Ladysmith, Paul Manly, appelle le gouvernement à adopter sa motion visant à déclarer l'inabordabilité du logement comme une crise nationale et à mettre un frein à la financiarisation et à la marchandisation du marché du logement. « Pendant que les Canadiens ont du mal à joindre les deux bouts pendant la pandémie, le prix des maisons atteint de nouveaux sommets et de plus en plus de personnes sont sur le point de se retrouver à la rue. Si cette situation n’est pas maîtrisée, nous allons manquer notre chance d'une reprise juste et équitable après la COVID-19 », déclare M. Manly. « La politique canadienne du logement devrait avoir pour objectif de fournir des logements sûrs à tous ceux et celles qui vivent ici – et non de faire des profits pour les riches sociétés et de fournir un refuge pour le blanchiment d'argent. Nous avons vu les conséquences d'un marché du logement incontrôlé sur des villes comme Vancouver et Toronto. Cela réduit les possibilités pour les citoyens, aggrave la crise de l’itinérance et accentue les inégalités. Aujourd'hui, la crise a pris de l’ampleur, y compris dans ma communauté de Nanaimo-Ladysmith, et ne donne aucun signe de ralentissement. » Le gouvernement doit reconnaître que le logement inabordable et l’itinérance sont des crises nationales jumelles et prendre des mesures urgentes pour freiner la financiarisation et la marchandisation de notre marché du logement. »

La députée de Fredericton, Jenica Atwin, note des tendances semblables au Nouveau-Brunswick. « La population de personnes en situation d'insécurité de logement et d’itinérance à Fredericton a augmenté cette année en raison des nombreux défis auxquels les Canadiens font face : insécurité financière et perte d'emploi à cause de la pandémie et évolution rapide des marchés du logement et de la construction entraînée par la migration interprovinciale vers des villes plus petites et plus sûres. Au Nouveau-Brunswick, les mesures de protection des locataires sont quasi inexistantes, ce qui signifie que bon nombre de mes électeurs sont encore plus vulnérables aux comportements prédateurs sur le marché du logement, explique Mme Atwin. Nous avons besoin d'un leadership fédéral pour reconnaître le logement comme un droit de la personne et pour veiller sur ceux et celles qui en ont le plus besoin. » M. Manly a donné avis de sa motion d'initiative parlementaire visant à déclarer le logement inabordable logement comme une crise nationale au Feuilleton de la Chambre des communes. Outre la déclaration de la crise, il demande au gouvernement d'actualiser la définition de « logement abordable », de supprimer les exonérations fiscales pour les fonds d'investissement immobilier qui ne servent pas à protéger des unités de logement abordable, de sévir davantage contre la propriété étrangère de biens immobiliers et le blanchiment d'argent et d’assurer la protection des unités de logement abordable. Selon lui, « le moment où nous commençons à nous remettre de la COVID-19 est tout indiqué pour reconnaître que le simple fait d'injecter de l'argent dans le marché du logement n'est pas une bonne stratégie économique. Si un marché du logement incontrôlé contribue à stimuler la croissance du PIB, ce dont le gouvernement adore se vanter, il entraîne une foule de problèmes tandis que les gens s'efforcent d'épargner pour leur avenir et de satisfaire leurs besoins de base. Nous avons besoin d'une reprise qui suscite de véritables opportunités et qui améliore la vie de tous. »

 

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